Cette conférence de la Société des Lettres donnée dans la salle de la Maison Consulaire à Mende le jeudi 20 juin avait pour thème « Éducation artistique et culturelle, éducation aux arts et par les arts ». Elle était donnée par Jean-Charles Chabanne, l’un de ses membres, agrégé de lettres modernes, professeur d’université en sciences de l’éducation et de la formation à l’École normale supérieure de Lyon.
Auteur de nombreux ouvrages et rapports depuis plus de 30 ans sur ce sujet, partenaire ou initiateur de multiples actions transversales entre le monde de la Culture et celui de l’Education, Jean-Charles Chabanne connaît parfaitement ces deux mondes.
En préambule, il a précisé que l’éducation par l’art est depuis plus de 40 ans une démarche active menée par les services de l’État et que les deux ministères de l’Éducation nationale et de la Culture pilotent ensemble un programme d’éducation artistique et culturelle (EAC) qui s’adresse à tous les jeunes d’âge scolaire.
Dans ce programme, les institutions (musées, cinémas, associations, sites patrimoniaux, services culturels des collectivités
locales …) et les acteurs culturels (artistes, médiateurs…) sont conviés à être des partenaires actifs d’une éducation qui ne doit pas seulement rester scolaire.
Comme il l’a souligné, enseigner l’art et la culture passe bien sûr par la formation des enseignants de tous niveaux.
Il a su montrer, au moyen d’exemples précis, le grand intérêt qu’il y a à sensibiliser aux arts les élèves de tous âges lors de leur scolarité, non seulement pour développer leur goût et leur culture artistique mais pour contribuer, grâce aux arts au sens large, au même titre que les disciplines dites fondamentales (lecture, littérature, mathématiques, sciences), à éveiller, à susciter leur curiosité, à affirmer leurs inclinaisons et leur créativité et avec elles leurs connaissances générales et leurs capacités individuelles.
Grâce à Jean-Charles Chabanne chaleureusement remercié, l’assistance, très attentive, a ainsi été convaincue de la place de l’art et des arts dans un parcours éducatif, alors même que souvent les apprentissages dits « fondamentaux » sont jugés plus prioritaires.
